Ce blog est destiné, par ordre de priorité 1) à mes classes de FM 2) à l'ensemble des élèves du CRR 3) à tous les visiteurs qu'elles pourront intéresser

samedi 2 mai 2015

Instruments transpositeurs

Ils transposent tous en dessous, sauf la petite clarinette en mi bémol.

1. Exemple1 : la clarinette en si bémol

Par définition, quand elle joue un do, on entend un si bémol.

Autrement dit, tout ce qu'on entend est un ton en dessous de ce qui est écrit sur la partition du clarinettiste.

Quand elle joue ceci :

1. Partition écrite pour le clarinettiste.

On entend ceci

2. Sons réels = ce qu'on entend.

 

 2. "Transposer / Écrire pour..." et "écrire en sons réels".

Ce sont les formules adoptées dans les épreuves.
a) dans le premier cas, il faut monter le texte (d'un ton, dans le cas d'un instrument en si bémol)
b) dans le deuxième cas, il faut le descendre (d'un ton, dans le cas d'un instrument en si bémol)

Remarque : nous avons fait l'opération b) dans le paragraphe précédent.

Voici l'opération a), son inverse.

2. Son réels = ce que l'on veut entendre.

 DEVIENT

1. Ce que l'on doit écrire pour que l'on entende 2. ci-dessus.

3. Démarche à adopter quand on veut "transposer pour ..."

(opération a)

a) Monter la tonalité principale d'un ton et ré-écrire l'armure en conséquence.
Ici, la tonalité principale était ré mineur, on a écrit la partition du clarinettiste en mi mineur. (1b ==> 1#)

b) Notes sans altération accidentelle.
Monter toutes les notes d'un degré (do devient ré, ré devient mi etc....). Le changement d'armure s'occupe du reste.

c) Notes pourvues d'une altération accidentelle
Là où il y avait des altérations accidentelles dans le texte d'origine, il y en aura dans la transposition. Si une note a été montée, la note transposée sera montée, si elle a été abaissée, la note transposée sera abaissée. De sorte qu'il y ait toujours un ton entre la note d'origine et sa transposition.
Exemple : mesure 9, on avait un mi abaissé (mi bémol)
Au même endroit dans la transposition, on aura un fa# -- armure -- abaissé (==> fa bécarre).

4. Démarche à adopter pour "écrire en sons réels"

a) descendre la tonatlité principale d'un ton et changer l'armure en conséquence

b) Notes sans altération accidentelle
Descendre toutes les notes d'un degré. L'armure s'occupe de tout (idem paragraphe 3 ci-dessus)

c) Note pourvues d'une altération accidentelle
idem paragraphe 3 ci-dessus.


5. Exemple2 : clarinette en la

Quand elle joue un do, on entend un la.

Le principe est le même, à ceci près que pour "transposer pour", il faudra monter d'une tierce mineure et pour "écrire en sons réels", il faudra descendre d'une tierce mineure.

Sons réels.


Partition transposée pour le clarinettistes


Ici, nous avons réalisé l'opération a) "transposer pour".

Nous avons
a) monté la tonalité d'une 3ce mineure. La tonalité d'origine était ré M (2#). Elle est devenu Fa M (1 b)
b) Nous avons monté toutes les notes sans altérations accidentelles d'une 3ce
c) nous avons reporté et adapté les altérations accidentelles.
Ainsi
- le do dièse -- armure -- abaissé (do bécarre) est devenu un mi naturel abaissé (do bécarre ==> mi bémol)
- le sol naturel monté (sol#) est devenu un si bémol monté (sol# ==> si bécarre).

REMARQUE : Ici, j'ai fait en sorte que les altérations accidentelles changent pour que vous sachiez que ça peut arriver..
Naturellement, ce n'est pas toujours le cas et, souvent, un dièse reste un dièse (c'est le cas dans le texte pour clarinette en si bémol, paragraphe 2, mesure 5 où fa# devient sol#, par exemple)  et un bémol reste un bémol.

A RETENIR
Changer l'armure
Monter (ou descendre) les notes
Reporter les altérations accidentelles.

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